Portrait
Dans un monde qui privilégie de plus en plus les grosses têtes ayant un long parcours universitaire, Yannick Tinguely est un exemple rafraîchissant : la preuve que l’on peut réussir une belle carrière professionnelle sans avoir fait d’études. « J’ai fait une école de commerce à Fribourg. J’ai tout de suite commencé à travailler après le diplôme. C’est que je préfère la pratique à la théorie et je trouvais qu’il n’y avait pas assez de pratique dans les études. »
Voilà qui dit, et, franchement, on ne peut pas lui donner tort. D’autant plus, comme il l’ajoute, que l’on peut sans cesse continuer d’apprendre après avoir quitté les bancs de l’école, grâce à la transmission du savoir dans l’entreprise et la formation continue proposée par les entreprises.
Après quelques années chez Publicitas, une régie publicitaire, où il s’occupe de maximiser les plans marketing de ses clients, il s’en va travailler pour une jeune start-up, Immomig, qui avait lancé un logiciel de courtage immobilier. « J’ai d’abord développé le marché dans toute la Suisse, avant de devenir directeur commercial ».
Il y a un peu plus de 3 ans, il est recruté par Signa-Terre, pour développer en Suisse allemande les activités de cette société de conseil en gestion énergétique de l’immobilier. « 80 % de nos clients sont en Suisse romande, et ne nous ne sommes pas encore assez connus de l’autre côté de la Sarine ».
Sur le plan personnel, Yannick Tinguely a été un grand sportif, qui a joué en première ligue au FC Fribourg et au FC Bulle. Un niveau quasi professionnel, avec des entraînements tous les jours et des matchs le weekend. « A un moment donné, avec la vie de famille et la carrière professionnelle qui progresse, il devient très difficile de tout gérer. Et donc, à 29 ans, j’ai arrêté le football. »
Pas de regret pourtant pour cette éternel optimiste, qui a remplacé le football par le golf. D’autant moins de regret que sa pratique du sport du haut niveau lui a appris la persévérance, ce qui lui est utile tous les jours dans son métier.