
Adieu les passoires thermiques
En France, le verdict est tombé: les biens immobiliers mal classés énergétiquement perdent jusqu’à 30% de leur valeur. Pendant que Paris, Strasbourg et Bordeaux valorisent les logements performants avec des primes allant jusqu’à 25%, la Suisse semble regarder ailleurs. Ici, la demande est si forte que même les immeubles énergivores trouvent preneur... pour l’instant.
La Suisse, dernier bastion de l’inaction?
Mais les lois évoluent. Et tôt ou tard, la réalité frappera aussi à notre porte. Car une maison mal isolée coûte cher, pollue davantage et devient un fardeau réglementaire. Face à cela, les investisseurs mal préparés risquent gros. Heureusement, une lumière pointe à l’horizon: les PRESS Scores de la HEC Lausanne. Ces évaluations ESG dévoilent enfin qui agit réellement – et qui fait semblant.
L’ESG, nouveau pilier de la valeur
Les fonds cotés affichent les meilleures performances ESG. Pourquoi? Parce qu’ils ont compris que transparence, gestion active et efficacité énergétique ne sont pas des fardeaux – mais des opportunités. En 2025, même si seuls 15 véhicules obtiennent la note AA, cela suffit à montrer le chemin. Car dans un monde où le CO₂ devient un actif toxique, les investisseurs se tournent vers des solutions résilientes.
Et pour la Suisse?
Les prochains mois seront déterminants. Ceux qui misent sur des fonds indirects bien notés sécurisent leurs placements contre des pertes inattendues sur le marché direct. Ceux qui ferment les yeux... risquent de les rouvrir trop tard, au moment de la revente.
En conclusion (avec une touche d’humour):
Investir dans l’immobilier non-rénové, c’est un peu comme acheter un diesel en 2025: ça peut rouler... mais pas longtemps. La performance durable est la seule route vers la valeur future. Et pour ceux qui l’ont compris, le voyage commence maintenant – en direction des investissements immobiliers indirects, bien notés, bien pensés.
Anita Horner, Présidente, Immoday.ch