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Anita Horner
Imaginez-vous un peu l’impact de la réélection de Donald Trump sur les marchés mondiaux, et, de manière assez surprenante, sur notre propre marché immobilier suisse. Un séisme politique, avec un soupçon de drame – tout ce que les marchés adorent par-dessus tout.
La politique économique « America First » d’un Trump 2.0 apportera certainement son lot de défis pour le dollar américain, la croissance économique, et, chez nous, pour les taux d’intérêt.
La question qui nous brûle est donc: quel effet cette politique aura-t-elle sur les capitaux qui pourraient être investis dans les actifs immobiliers suisses ?
Car, si Trump nous a appris une chose, c’est bien que la volatilité est garantie avec lui au pouvoir.
Or, c’est justement dans les périodes de turbulence que les placements immobiliers indirects ont un rôle stabilisateur à jouer.
Quand l’incertitude règne, on constate souvent un retrait des investisseurs de projets immobiliers directs comme la construction ou l’achat de terrains – des investissements trop exposés aux fluctuations.
Et voilà pourquoi les placements indirects deviennent attrayants: ils permettent de rester investi tout en naviguant plus sereinement dans les eaux agitées.
On pourrait donc assister à une sorte de renaissance pour le marché des placements indirects en Suisse. Tandis que les investisseurs directs risquent de jouer la prudence, nous pourrions bien saisir l’occasion de renforcer notre marché des placements immobiliers indirects.
Après tout, le monde est toujours en quête de points d’ancrage fiables. Et un placement indirect, c’est un peu comme un navire bien amarré, stable, même dans la tempête.
Alors, Trump et l’investissement immobilier direct – une bonne combinaison ? Ou est-ce là l’occasion rêvée de redonner enfin aux placements indirects la place qu’ils méritent ?
Laissez-moi savoir ce que vous en pensez !
Anita Horner - Immoday