Les surfaces de bureau résistent, avec plusieurs bémols quand même

Les surfaces de bureau résistent, avec plusieurs bémols quand même

Actu 3 min Immoday

Plus de quatre ans après la percée du télétravail, les surfaces de bureau ont mieux résisté que prévu, avec un taux de vacance stable depuis 10 ans, aux alentours de 9%. Néanmoins, les loyers nominaux sont aujourd'hui 5,6% plus bas qu'avant la pandémie et les nouveaux projets ont diminué de moitié. C’est que les entreprises hésitent à louer des surfaces de bureaux supplémentaires. 

Malgré la multiplication des home offices, le marché des surfaces de bureau demeure relativement solide, estime une récente étude publiée par Raiffeisen.

Cela s’explique avant tout par le fait qu’en pratique il est très difficile, à court terme, de réduire la demande de pointe en matière de postes de travail de bureau. Autrement dit, même si, aujourd'hui, environ deux employés sur cinq sont régulièrement en télétravail, il reste certains jours où tout le monde se retrouve au bureau, pour voir ses collègues, ce qui favorise les contacts sociaux informels.

Ce qui est une bonne nouvelle pour les propriétaires, puisque si l’occupation moyenne des postes de travail est aujourd’hui nettement inférieure à la situation d’avant la pandémie, pour l’instant, les locataires de surfaces de bureau n’ont pas résilié en masse leurs contrats de bail. Pour preuve, le taux de vacance n’a pas augmenté ces dernières années. Il reste aux alentours de 9%, depuis 2013.

Deux gros bémols : des loyers en baisse et des nouveaux projets en chute libre

En outre, les surfaces qui se libèrent sont en règle générale relouées. Avec un gros bémol cependant, puisque, pour attirer de nouveaux locataires, les bailleurs ont dû baisser leur loyer, qui sont actuellement inférieurs de 5,6% à la situation d'avant la pandémie. En outre, ajoute Raiffeisen, la nouvelle réalité du travail a entraîné une baisse de 40% des nouveaux projets, les entreprises hésitant à louer des surfaces de bureau supplémentaires. Un peu paradoxalement, cet effondrement soutien la demande des surfaces déjà existantes, dans une économie qui continue de créer des emplois.

À moyen terme pas de problème, à long terme c'est une autre histoire

Mais cela ne pourrait être que temporaire. En effet, si, aujourd'hui, le pic d'occupation des surfaces reste important, ce qui contraint les entreprises à conserver leurs bureaux, la situation pourrait changer à terme. Certes, l'instauration de modèles de travail capables d'abaisser effectivement ce pic d'occupation constitue un énorme défi mais il n'est pas impossible que ces entreprises adoptent des approches novatrices pour conserver les avantages du bureau en tant que lieu de rencontre, tout en utilisant au final moins de surface. Ce qui entraînerait une baisse de la demande de bureaux. Heureusement, estiment les économistes de Raiffeisen, ce n'est que progressivement que les entreprises pourront renoncer à certaines surfaces et les rendre au bailleur. Dans le court et moyen terme, le marché des surfaces de bureau ne devrait donc pas s'effondrer.
 

Rédaction - Immoday.ch

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