
Difficile à croire aujourd’hui, mais au début du deuxième millénaire, les fonds immobiliers n'intéressaient guère les investisseurs. En 2005, persuadée du potentiel de l'immobilier comme investissement indirect, une petite équipe de la BCV, en collaboration avec quelques entrepreneurs convaincus, a littéralement réveillé ce marché après 30 ans de torpeur. Deux décennies plus tard, le pari est gagné : l'immobilier titrisé est devenu un des actifs préférés des investisseurs, et la Banque dépositaire de la BCV se positionne comme leader des fonds immobiliers labellisés. Cet anniversaire méritait bien une petite fête, qui s'est tenue cet été à Prangins.
Pour fêter ses 20 ans d'activité dans l'immobilier titrisé, la Banque dépositaire de la BCV a organisé, mi-août, une fête sur les bords du Léman, à Prangins. L'occasion de réunir une petite centaine de clients, de clientes, de partenaires, de collaborateurs, de collaboratrices, d’amis et d’amies de l’immobilier de manière informelle, sympathique, sans contrainte, si ce n'est celle d'apprécier le moment, en admirant les reflets du soleil couchant sur le lac, un verre de chasselas à la main, d'échanger entre pairs, de prendre la pose pour se faire dresser le portrait par un caricaturiste, de (tenter de) déjouer les tours d'un magicien, puis de savourer un repas, avant de poursuivre la soirée au bord de l'eau.
En 2005, un pari sur un marché alors en déshérence
Comme l'a rappelé dans son discours Philippe Zufferey, directeur de la Banque dépositaire de la BCV, en 2005, l'immobilier titrisé traversait une mauvaise passe: depuis des années plus aucun nouveau fonds n'avait été lancé, le marché de l'immobilier titrisé était en déshérence. On y trouvait certes les grands fonds historiques, comme le FIR, lancé en 1953, ou La Foncière, créé en 1954, mais depuis, quasiment rien.
«Nous, nous étions néanmoins convaincus que l'immobilier, pris comme un investissement indirect, bien accompagné, pouvait devenir un secteur à fort potentiel», a expliqué Philippe Zufferey. Un pari qui s'est révélé gagnant.
On le sait, aujourd'hui, ce type d'actifs est devenu l'un des plus prisés par les investisseurs, en particulier par les institutionnels. Par ailleurs, la Banque dépositaire de la BCV, de pionnière s'est rapidement imposée comme leader du marché des fonds immobiliers labellisés, avec plus de CHF 20 milliards sous dépôt, et des véhicules de placement qui représentent près de la moitié des fonds immobiliers suisses.
20 ans plus tard, le pari est gagné: le marché n'a jamais été aussi dynamique
Cette fête fut aussi, pour la vingtaine de collaborateurs et collaboratrices de la banque dépositaire actifs dans l'immobilier titrisé, le moment de dresser le bilan de l’activité récente. «Depuis 18 mois, nous enchaînons les opérations en capital, les entrées en bourse, les lancements de nouveaux fonds, ceci à un rythme inconnu jusqu'alors», s’est enthousiasmé Bruno Mathis, Head Fund & Immo Desk. «Sans oublier le développement et le lancement de produits totalement nouveaux, comme les L-QIF», a ajouté Giliana Niffeler, responsable du département Business Development & Acquisition, qui se réjouit de pouvoir répondre ainsi, au plus près, aux attentes de la clientèle. Basée à Zurich, Giliana Niffeler se dit aussi ravie de l’expansion des activités outre-Sarine, par exemple avec le lancement récent de BLKB Sustainable Property Fund, le premier fonds immobilier de la Banque cantonale de Bâle-Campagne. «En tant que Romands, nous sommes évidemment très fiers de nos réussites en Suisse allemande», s’est félicité Philippe Zufferey.
Des pionniers qui ont redonné vie à une industrie aujourd'hui florissante
«Il faut bien voir le chemin parcouru en 20 ans», a poursuivi Philippe Zufferey. «En 2005, avec quelques pionniers un peu idéalistes, nous avons redonné vie à l'immobilier indirect en lançant le tout premier fonds immobilier de droit suisse du 21e siècle, le DREF. Ensuite, nous avons vu naître les fonds Bonhôte Immobilier – qui a repris le DREF en 2009–, Procimmo, Realstone, etc., premiers jalons d'une formidable aventure entrepreneuriale. De ces premières impulsions est née une industrie aujourd’hui florissante, portée par des responsables engagés, œuvrant chaque jour pour proposer des véhicules immobiliers de qualité, générateurs de rendements attractifs pour les investisseurs, contribuant à la transition vers une économie durable, tout en offrant des loyers abordables dans un pays marqué par une croissance démographique soutenue et des taux d'intérêt en baisse».
Un immobilier titrisé qui ne cesse de se développer
Les chiffres corroborent les propos de Philippe Zufferey: aujourd'hui, entre les fonds cotés, les fonds non cotés et les sociétés immobilières, l'immobilier titrisé représente une capitalisation totale d'environ CHF 120 milliards, pour plus de 87 véhicules différents.
Plus réjouissant encore, le marché ne cesse de se développer. Ces 18 derniers mois, ces trois catégories de véhicules ont été à l'origine de près de 80 augmentations de capital, qui ont cherché à lever plus de CHF 6 milliards, le plus souvent avec succès, dans un marché très demandeur d'immobilier. Sans oublier une dizaine de lancements et d'introductions en bourse.
«Tout cela n'aurait pas été possible sans la confiance de la BCV, mon employeur depuis 25 ans», a conclu Philippe Zufferey. «La Banque nous a soutenus et accompagnés tout au long de ce magnifique voyage professionnel. Nous y avons trouvé une direction générale à l'écoute, des collègues engagés, fidèles, loyaux, au sein d'une institution dotée d'une vision stratégique claire, d'un profond respect de l'humain et d'une stabilité financière exemplaire. Autant de facteurs clés pour développer sereinement un métier à succès».
Rédaction-Immoday.ch