
Le peuple zurichois a rejeté la révision de la loi sur l'énergie qui demandait d'anticiper la neutralité carbone à 2040. Ce qui aurait contraint, entre autres, les propriétaires immobiliers à moderniser très rapidement et pour des coûts importants leurs bâtiments sur le plan énergétique. L'objectif 2050 demeure néanmoins d’actualité.
Le 28 septembre, les électeurs zurichois ont enterré la révision de la loi sur l'énergie (votée par le Grand Conseil mais rejetée par le Conseil d'État) à près de 60%, avec un taux de participation de plus de 51%.
En clair, il n'y aura pas besoin d'atteindre la neutralité carbone en 2040 (au lieu de 2050, comme accepté par le peuple suisse en 2023 et par la population zurichoise en 2022).
Pour les propriétaires immobiliers, qui auraient dû beaucoup plus rapidement moderniser leurs bâtiments sur le plan énergétique, c'est un soulagement.
En effet, au rythme actuel des rénovations, les objectifs de durabilité 2050 seront déjà difficiles à atteindre. Anticiper cette date à 2040 se serait révélé sinon impossible, du moins extrêmement coûteux. Dans ce contexte, les milieux immobiliers trouvaient la nouvelle loi sur l'énergie excessive.
À noter cependant que le rejet de cette loi a vu le fossé se creuser entre la ville et la campagne. En effet la ville de Zurich a dit oui à 58%, alors que la loi a été rejetée par toutes les autres villes et les communes du canton, parfois jusqu'à 80%, dans les zones rurales.
La Rédaction Immoday
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